Fermeture du blogue: redirigez-vous vers le virgini3.wordpress.com!

Bonjour à tous! Cela fait quelques mois que je ne suis plus très active sur mon blogue, dû à la complétion d’un cours pour lequel j’avais débuté celui-ci. J’ai décidé de me remettre tranquillement à la rédaction, par contre, je ne garderai qu’un seul blogue actif. Je fermerai donc mon blogue à cette adresse-ci (virgini3websocial.wordpress.com) et ne garderai que celui à l’adresse suivante: virgini3.wordpress.com. J’ai également pris la décision de poursuivre mon blogue en anglais majoritairement. En plus de parler de sujets reliés au marketing et nouvelles technologies, j’ai envie de vous partager des interventions sur la mode, le design et tout autre sujet qui me passionne. En espérant que ma nouvelle orientation vous plaira, je vous reviens prochainement avec du nouveau contenu!

Virginie

Synthèse – Utilisation du Web social en marketing

Il va de soi d’affirmer que la fonction marketing a connu de nombreuses modifications depuis quelques années, en grande partie à cause de l’évolution constante et considérable des technologies. Bien que les grands principes d’affaires demeurent toujours valables, il reste qu’une adaptation significative a dû être apportée. Ces nombreux changements ont vraisemblablement entraînés des défis, mais représentent surtout de nombreuses opportunités à saisir. Comme il a pu être constaté dans le milieu, une révolution dans les façons de faire a déjà émergée depuis les dernières années et sa continuité et évolution sont indéniables. Il y a eu, il y a et il y aura vraisemblablement des changements significatifs dans le milieu du marketing; en effet, le marketing interactif/digital occupe une place prépondérante maintenant et le Web social est un des influents principaux.

 

Les changements que le web social pourrait continuer d’apporter pour le milieu du marketing dans lequel j’évolue sont significatifs. À court, moyen et plus long terme, diverses tendances seront observées. Des concepts importants du Web social ont un impact significatif dans le secteur du marketing, entre autres : la circulation de l’information, l’identité et la réputation. L’angle de la réputation est particulièrement incontournable dans le cas du marketing social, en effet, la réputation d’une entreprise/d’une marque/d’un produit est le facteur déterminant de la relation de confiance qui peut être bâtie entre l’entreprise et sa clientèle. Comme plusieurs dans le milieu, je suis d’avis que les tendances montantes continueront leur progression tout en innovant. La vitesse à laquelle les nouveaux outils et techniques offerts par le Web social apparaissent, font en sorte qu’il est presqu’impossible de conquérir tout le monde avant qu’une déviation surgisse vers d’autres options (applications, outils, plateformes, etc.). Certains outils, tels que la plateforme de réseau social Facebook, ont pratiquement conquis tout le monde; cela semble être un de ces outils qui va vraisemblablement rester présent à long terme.

Les freins qui peuvent être entrevus sont qu’il faut trouver un équilibre entre être actif et l’être trop, ce qui peut être perçu comme envahissant et trop axé sur la « vente à pression ». Il ne faut pas dépasser une certaine limite afin de ne pas être mis sur la black liste des usagers… De plus, “one of the beautiful (or perhaps frustrating, if you’re in marketing) aspects of social media is its ability to detect and look askance at posers. If you’re not genuinely, honestly engaged in the social network, you’re not going to get far with those who are”, donc, dépendamment de votre usage et vos actions, ces impacts peuvent être considérés positifs ou négatifs. Le principal catalyseur dans le domaine exploré est que le Web social permet aux consommateurs d’avoir accès aux conseils et recommandations implicites et explicites, des personnes en lesquelles ils ont le plus confiance, leurs proches, « amis » et influents (experts, professionnels, etc.). La pérennité des structures actuelles repose sur la technologie : la dépendance envers un fournisseur Internet, un propriétaire de plateforme, etc. en sont des exemples. La pérennité repose également sur la popularité des différentes plateformes utilisées dans les actions marketing entreprises. Par exemple, si une plateforme perd rapidement en popularité, il ne sera plus pertinent de se fier sur les actions posées sur celle-ci afin de rejoindre notre public… Prenons par exemple Facebook, plateforme très populaire, les termes d’utilisation de Facebook peuvent et risquent de changer sans préavis ce qui implique que les entreprises doivent toujours être à l’affût et réagir et se retourner de bord rapidement.

Un des risques de l’usage du Web social en entreprise, particulièrement pour les fonctions marketing, est que les gens se forment et soient dépassés très rapidement; il est presque inévitablement d’être très actif et à l’écoute des nouvelles tendances et d’être motivés à se former continuellement afin de se démarquer et utiliser les outils 2.0 efficacement. L’important est d’adopter des techniques innovantes, mais également, et idéalement, faciles à maîtriser, afin que les changements n’entraînent pas de problèmes majeurs de structure et de stratégie au sein des organisations. Il ne faut pas se cacher que le Web 2.0 oblige les entreprises à innover et adopter des changements dans leurs façons de faire; d’ailleurs, « le web 2.0 et les réseaux sociaux vont amener les e-marketeurs à échanger des vues opposées avec leurs dirigeants, parfois peu orientés web ». Le milieu du marketing est très vaste; dépendamment des entreprises, les structures formelles et informelles de communication varient. Plusieurs grandes entreprises utilisent des structures plus formelles tandis que les petites organisations ont plus tendance à adopter des structures informelles. L’usage d’intranets, de boîtes de courriel et de forums corporatifs sont utilisés en grande entreprise, tandis que les petites entreprises utilisent souvent des portails publics en guise de plateforme pour forum (ex : Facebook). Il faut garder en tête que le “social media is changing the scale of the conversations and giving brands a chance to engage with the consumer in a new way.”; le rôle des marketeurs est de rendre un message disponible aux consommateurs/futurs consommateurs et d’écouter leurs besoins. Ils ont également pour rôle de bâtir une relation de confiance avec eux; les besoins sont donc d’avoir à leur portée des moyens les aidant à accomplir efficacement ces rôles et les outils du Web 2.0 sont bien adaptés pour remplir ce rôle efficacement. Normalement, l’attention des marketeurs devrait être dirigée envers la clientèle/public, bien que ce ne soit pas toujours le cas, du moins selon un regard externe.

Les tendances observables à ce stade-ci sont variées : l’usage de masse du réseau social Facebook, « autrefois réservé au milieu universitaire, est devenu un outil promotionnel incontournable pour certaines entreprises », l’usage du email marketing, l’utilisation de l’outil RSS, de Widgets, de blogues, du marketing mobile (incluant les applications diverses disponibles sur ces téléphones intelligents), de Twitter (« 20 % tweetent à propos des marques »), le word of mouse grâce à toutes les communications sur les réseaux sociaux et autres outils 2.0 (ex : Yelp, option « share » à l’intérieur des plateformes, l’option de pouvoir partager facilement par courriel, lien « like », etc.). Les marques deviennent de plus en plus créatrices de contenu; par exemple, des marques de mode ou produits de beauté produisent de petites Webséries ou vidéos (ex : collaboration entre Elle Magasine et TRESemmé, Chanel, etc.), les marques de voitures offrent l’option de tests d’essai/jeux vidéos, Livestream de shows de musique ou défilés de mode, etc., tout ça dans le but d’attirer et fidéliser les consommateurs. Il y a également de plus en plus de participation de la part des utilisateurs/consommateurs, ce qui contribue à augmenter la crédibilité des messages marketing engendrés par les organisations. Le Web social est utilisé pour plusieurs actions marketing : distribution de coupons, concours, écoute active, etc. « 25% du contenu relatif aux 20 plus grandes marques internationales est généré par les internautes eux-mêmes » et « la majorité des consommateurs branchés sont influencés, positivement ou négativement, par les commentaires des autres ». Les organisations font déjà participer les utilisateurs de façon variée; par exemple, hier soir en écoutant mon émission sur Fancast, lors du message publicitaire, une note « is that ad relevant to you » est apparue, il est donc possible de s’exprimer et d’orienter les entreprises afin qu’elles rejoignent la bonne clientèle. Les entreprises utilisent diverses méthodes pour leur campagnes marketing mais les “earned media », découlant du Web social, sont de plus en plus présentes et influentes, voici un résumé:

Vous pouvez voir la croissance d’Internet et  des médias sociaux grâce à un widget qui affiche en temps réel des indicateurs de celle-ci. Voici également quelques graphiques qui démontrent les tendances d’utilisation actuelle des réseaux sociaux pour la communication et les aspects marketing des organisations :

La volonté sous-jacente à ces tendances est de rejoindre facilement une très grande portion de public cible. La force de ce type de réseau est qu’il permet une interaction avec les gens; les marketeurs sont plus près que jamais d’une large population grâce à cette discussion à double sens possible. Il est aisé d’amasser des informations précieuses sur nos clients, leurs besoins et leur appréciation de nos produits/services/marque, ce qui permet de réagir plus vite; concept vital sur le marché de nos jours plus que jamais…

Le potentiel des médias sociaux est très élevé; en effet, le Web social offre un bon pouvoir de recommandation, d’interactivité et d’instantanéité. Les médias sociaux ne font que débuter leur ascension dans le domaine du marketing; très bientôt les entreprises n’auront d’autres choix que d’y être présents et attentifs car seuls 14% des consommateurs font confiance à la pub. Les consommateurs commencent de plus en plus à faire savoir aux entreprises ce que celles-ci doivent leur proposer; par exemple, en utilisant des outils tels que Getsatisfaction, Uservoice, etc. Les organisations n’auront d’autres choix que d’être attentifs aux besoins de leurs consommateurs et, grâce au Web social, tout est accessible facilement et instantanément. À partir des tendances déjà présentes dans le milieu, il est possible d’extrapoler et de prévoir quelles pratiques ont de bonnes chances de continuer à exister, à prendre de la popularité ou à décliner, ainsi que toutes nouvelles pratiques qui risquent d’émerger dans le futur.

 

1 an :

Premièrement, à court terme, soit dans la prochaine année, les changements seront une continuité des comportements déjà présents. En effet, l’utilisation de Facebook continuera à dominer et la plupart des entreprises qui n’ont pas encore adopté Twitter s’y initieront; Twitter’s scale is one of the reasons for its popularity. L’utilisation de YouTube continuera de prendre une grande place dans les initiatives marketing sur le Web : Lego , Pepsi diète et Mentos, réponse de consommateurs à des marques, vidéos reliés à l’ethnographie, etc. Les blogues seront également une tendance qui continuera d’exister. De plus, nous noterons une expansion considérable du marketing mobile et un début d’utilisation d’outils de géolocalisation et de services de Q&R comme Quora par exemple. Les professionnels formés seront les plus grands utilisateurs; les autres commenceront à s’initier tranquillement et graduellement aux outils 2.0. « D’ici fin 2011, un tiers des achats sera influencé par les communautés en ligne contre 9% en 2008 ».

 

5ans :

Ensuite, à moyen terme, soit d’ici environ cinq ans, les nouveaux venus dans les entreprises seront des individus ayant reçu une formation académique incluant les nouvelles technologies, le Web social sera donc encore plus présent en entreprise. Ces individus, plus compétents et à l’affût des nouvelles tendances technologiques, utiliseront les techniques digitales et interactives de façon plus routinière; ce ne sera plus une option autant que ça l’est aujourd’hui. L’ascension du marketing mobile continuera et atteindra son sommet et l’utilisation de la géolocalisation sera plus présente. L’interactivité sera encore plus accentuée et,  de plus en plus, les technologies seront utilisées par monsieur/madame tout le monde… D’ici 2015, le téléphone mobile sera le support le plus utilisé et les marketeurs pourront en bénéficier, nous vivront dans un monde de plus en plus « cliquable », l’interactivité et la communication seront facilitées; par exemple, il sera courant d’avoir accès à des actions quotidiennes des entreprises, telles qu’un chef présentant le plat du jour de votre resto préféré ou bien avoir accès aux informations d’une propriété à vendre juste en photographiant le building devant lequel vous passez, tout ça grâce à des applications mobiles. La réalité augmentée sera de plus en plus utilisée d’ici 5 ans, prenons comme exemple le Wizup Augmented Reality App For WP7; cette application permet une variété d’options: partager des commentaires, télécharger du contenu varié facilement, reconnaissance de la musique/artiste jouant au poste de radio que vous écoutez, les affiches et « posters » peuvent même être considérés comme magasin virtuel (possibilité de télécharger son contenu, visionner une bande-annonce ou obtenir de l’information (film, chanteur, événement, etc.), partagez rapidement ce que vous aimez (« like it », « share », etc.). En fait, ce type d’application démontre une technologie de reconnaissance performante et peut être considérée comme un outil de recherche du monde réel. Eux-même (Wizup) utilise YouTube comme partie intégrante de leur campagne de marketing. D’ici environ cinq ans, la technologie fera un bond considérable et modifiera l’utilisation que les gens font de leur écrans; les actions marketing pourront largement profiter de cette nouvelle tendance du « Future of Screen Technology ». Les entreprises vont de plus en plus utiliser des méthodes impliquant le client dans leurs actions marketing; un bon exemple est « CheckPoints ». CheckPoints et des partenaires de produits ont créé un programme impliquant le client; celui-ci intégre une expérience de scannage de produits visant les utilisateurs à accumuler des points se transformant en récompenses. Cette méthode combine donc le scannage de codes barres et le marketing mobile. Voici une liste d’applications allant dans la même direction ou les supportant : RedLaser, ScanLife, Stickybits, myShopanion, Shopkick, Foursquare, SCVNGR, CardStar, Gowalla, Facebook Places, etc.

Finalement, Within five years, 70 percent of collaboration and communications applications designed on PCs will be modeled after user experience lessons from smartphone collaboration applications.


20 ans :

Finalement, à plus long terme, soit environ 20 ans certains spécialistes envisagent l’utilisation marquée d’avatar et de la réalité virtuelle/augmentée. Les tendances présentes dans les prédictions à court et moyen termes seront toujours présentes mais présenteront des différences. Par exemple, les blogues évolueront et leur popularité risque de diminuer, car déjà il semble y avoir saturation. Cette méthode sera dorénavant trop commune et répandue, les gens finiront par se perdre dans cette marée de blogues; des méthodes plus innovatrices verront certainement jour, quelles méthodes? Seul l’avenir nous le dira. Les capacités technologiques innovent à une telle vitesse qu’il est quasi impossible de se transposer dans 20 ans… L’ère Internet évolue à un rythme jamais vu auparavant dans les autres ères; « after interviewing 24 companies (e.g., Dell, Facebook, Google)…, Owyang says that not a single chief executive officer or product manager he spoke to could confidently predict what the social Web would look like in five years. It’s not surprising, he says, given how fast the landscape has already changed in the last year alone”, alors vous comprendrez que, moi non plus, je n’ai pas la réponse! Je crois par contre que ce sera un mélange d’outils que nous verrons apparaître d’ici les cinq prochaines années, accompagnées d’options 3D, d’une multitude de plateformes interactives Web/Websérie/Webtraining, etc. « Aujourd’hui, la plupart des plateformes et services de médias sociaux disponibles sont anglo-saxonnes. Tandis que d’autres parties du monde développent leur présence en ligne, nous devrions voir de nouveaux outils apparaître, développés autour de processus de pensée culturellement différents », d’ici 20 ans, il y aura vraisemblablement une variété marquée et l’apparition de plusieurs cultures opposées. Le CRM social, pas encore très connu, sera un incontournable dans le futur, et probablement un futur plus rapproché que n’ont le croit. Les solutions qui émergeront « ne se contenteront pas de scanner les médias sociaux, mais en déduiront les décisions à prendre. Il serait logique d’appliquer au monde interne à l’entreprise ce qui se fera dans le cadre du web social. Les plateformes actuelles de médias sociaux d’entreprise commencent d’ailleurs à implémenter des modules de veille, tels que Harvest pour Telligent ou Insight pour Jive ».

 

 

Le web social et les données en temps-réel ne sont pas que des tendances éphémères mais l’avenir du web. Les solutions en temps réel sont révolutionnaires pour les actions marketing entreprises; la diffusion d’informations et la récolte de commentaires et données clients facilement et instantannément ne sont pas à négliger. Ce qui est certain c’est que, « tôt ou tard, les marques devront inclure les consommateurs dans leurs décisions et le Web social est la meilleure façon pour y parvenir, car les « consumers…rely on their peers as they make online decisions, whether or not brands choose to participate.” La naissance du marketing collaboratif fera son apparition; l’usage plus courante d’outils tels que User Voice permettra aux organisations d’écouter et d’agir adéquatement aux feedbacks de leurs clients sociaux. Le web et les médias sociaux vont devenir plus importants que jamais; le transfert des budgets offline vers le digital et les media sociaux va s’amplifier et le « Social Commerce » va remplacer peu à peu l’e-Commerce. Finalement, « les médias sociaux c’est un investissement à moyen et long terme pour des retombées à moyen et long termes aussi. Oui il peut y avoir des raccourcis. On appelle ça de la pub, pas des médias sociaux». Les organisations devront donc prendre en considération les « Five Eras of the Social Web» pour affronter avec succès l’avenir de la fonction marketing :

  • Era of Social Relationships (People connect to others and share)
  • Era of Social Functionality (Social networks become like operating system)
  • Era of Social Colonization (Every experience can now be social)
  • Era of Social Context (Personalized and accurate content)
  • Era of Social Commerce (Communities define future products and services)

 

Il va de soi d’affirmer que la fonction marketing a connu de nombreuses modifications depuis quelques années, en grande partie à cause de l’évolution constante et considérable des technologies. Bien que les grands principes d’affaires demeurent toujours valables, il reste qu’une adaptation significative a dû être apportée. Ces nombreux changements ont vraisemblablement entraînés des défis, mais représentent surtout de nombreuses opportunités à saisir. Comme il a pu être constaté dans le milieu, une révolution dans les façons de faire a déjà émergée depuis les dernières années et sa continuité et évolution sont indéniables. Il y a eu, il y a et il y aura vraisemblablement des changements significatifs dans le milieu du marketing; en effet, le marketing interactif/digital occupe une place prépondérante maintenant et le Web social est un des influents principaux.

 

Les changements que le web social pourrait continuer d’apporter pour le milieu du marketing dans lequel j’évolue sont significatifs. À court, moyen et plus long terme, diverses tendances seront observées. Des concepts importants du Web social ont un impact significatif dans le secteur du marketing, entre autres : la circulation de l’information, l’identité et la réputation. L’angle de la réputation est particulièrement incontournable dans le cas du marketing social, en effet, la réputation d’une entreprise/d’une marque/d’un produit est le facteur déterminant de la relation de confiance qui peut être bâtie entre l’entreprise et sa clientèle. Comme plusieurs dans le milieu, je suis d’avis que les tendances montantes continueront leur progression tout en innovant. La vitesse à laquelle les nouveaux outils et techniques offerts par le Web social apparaissent, font en sorte qu’il est presqu’impossible de conquérir tout le monde avant qu’une déviation surgisse vers d’autres options (applications, outils, plateformes, etc.). Certains outils, tels que la plateforme de réseau social Facebook, ont pratiquement conquis tout le monde; cela semble être un de ces outils qui va vraisemblablement rester présent à long terme.

 

Les freins qui peuvent être entrevus sont qu’il faut trouver un équilibre entre être actif et l’être trop, ce qui peut être perçu comme envahissant et trop axé sur la « vente à pression ». Il ne faut pas dépasser une certaine limite afin de ne pas être mis sur la black liste des usagers… De plus, “one of the beautiful (or perhaps frustrating, if you’re in marketing) aspects of social media is its ability to detect and look askance at posers. If you’re not genuinely, honestly engaged in the social network, you’re not going to get far with those who are”, donc, dépendamment de votre usage et vos actions, ces impacts peuvent être considérés positifs ou négatifs. Le principal catalyseur dans le domaine exploré est que le Web social permet aux consommateurs d’avoir accès aux conseils et recommandations implicites et explicites, des personnes en lesquelles ils ont le plus confiance, leurs proches, « amis » et influents (experts, professionnels, etc.). La pérennité des structures actuelles repose sur la technologie : la dépendance envers un fournisseur Internet, un propriétaire de plateforme, etc. en sont des exemples. La pérennité repose également sur la popularité des différentes plateformes utilisées dans les actions marketing entreprises. Par exemple, si une plateforme perd rapidement en popularité, il ne sera plus pertinent de se fier sur les actions posées sur celle-ci afin de rejoindre notre public… Prenons par exemple Facebook, plateforme très populaire, les termes d’utilisation de Facebook peuvent et risquent de changer sans préavis ce qui implique que les entreprises doivent toujours être à l’affût et réagir et se retourner de bord rapidement.

 

Un des risques de l’usage du Web social en entreprise, particulièrement pour les fonctions marketing, est que les gens se forment et soient dépassés très rapidement; il est presque inévitablement d’être très actif et à l’écoute des nouvelles tendances et d’être motivés à se former continuellement afin de se démarquer et utiliser les outils 2.0 efficacement. L’important est d’adopter des techniques innovantes, mais également, et idéalement, faciles à maîtriser, afin que les changements n’entraînent pas de problèmes majeurs de structure et de stratégie au sein des organisations. Il ne faut pas se cacher que le Web 2.0 oblige les entreprises à innover et adopter des changements dans leurs façons de faire; d’ailleurs, le web 2.0 et les réseaux sociaux vont amener les e-marketeurs à échanger des vues opposées avec leurs dirigeants, parfois peu orientés web. Le milieu du marketing est très vaste; dépendamment des entreprises, les structures formelles et informelles de communication varient. Plusieurs grandes entreprises utilisent des structures plus formelles tandis que les petites organisations ont plus tendance à adopter des structures informelles. L’usage d’intranets, de boîtes de courriel et de forums corporatifs sont utilisés en grande entreprise, tandis que les petites entreprises utilisent souvent des portails publics en guise de plateforme pour forum (ex : Facebook). Il faut garder en tête que le “social media is changing the scale of the conversations and giving brands a chance to engage with the consumer in a new way.”; le rôle des marketeurs est de rendre un message disponible aux consommateurs/futurs consommateurs et d’écouter leurs besoins. Ils ont également pour rôle de bâtir une relation de confiance avec eux; les besoins sont donc d’avoir à leur portée des moyens les aidant à accomplir efficacement ces rôles et les outils du Web 2.0 sont bien adaptés pour remplir ce rôle efficacement. Normalement, l’attention des marketeurs devrait être dirigée envers la clientèle/public, bien que ce ne soit pas toujours le cas, du moins selon un regard externe.

 

Les tendances observables à ce stade-ci sont variées : l’usage de masse du réseau social Facebook, « autrefois réservé au milieu universitaire, est devenu un outil promotionnel incontournable pour certaines entreprises », l’usage du email marketing, l’utilisation de l’outil RSS, de Widgets, de blogues, du marketing mobile (incluant les applications diverses disponibles sur ces téléphones intelligents), de Twitter (« 20 % tweetent à propos des marques »), le word of mouse grâce à toutes les communications sur les réseaux sociaux et autres outils 2.0 (ex : Yelp, option « share » à l’intérieur des plateformes, l’option de pouvoir partager facilement par courriel, lien « like », etc.). Les marques deviennent de plus en plus créatrices de contenu; par exemple, des marques de mode ou produits de beauté produisent de petites Webséries (ex : collaboration entre Elle Magasine et TRESemmé), les marques de voitures offrent l’option de tests d’essai/jeux vidéos, Livestream de shows de musique ou défilés de mode, etc., tout ça dans le but d’attirer et fidéliser les consommateurs. Il y a également de plus en plus de participation de la part des utilisateurs/consommateurs, ce qui contribue à augmenter la crédibilité des messages marketing engendrés par les organisations. Le Web social est utilisé pour plusieurs actions marketing : distribution de coupons, concours, écoute active, etc. « 25% du contenu relatif aux 20 plus grandes marques internationales est généré par les internautes eux-mêmes » et « la majorité des consommateurs branchés sont influencés, positivement ou négativement, par les commentaires des autres ». Les organisations font déjà participer les utilisateurs de façon variée; par exemple, hier soir en écoutant mon émission sur Fancast, lors du message publicitaire, une note « is that ad relevant to you » est apparue, il est donc possible de s’exprimer et d’orienter les entreprises afin qu’elles rejoignent la bonne clientèle. Les entreprises utilisent diverses méthodes pour leur campagnes marketing mais les “earned media », découlant du Web social, sont de plus en plus présentes et influentes, voici un résumé:

 

Vous pouvez voir la croissance d’Internet et  des médias sociaux grâce à un widget qui affiche en temps réel des indicateurs de celle-ci. Voici également quelques graphiques qui démontrent les tendances d’utilisation actuelle des réseaux sociaux pour la communication et les aspects marketing des organisations :

La volonté sous-jacente à ces tendances est de rejoindre facilement une très grande portion de public cible. La force de ce type de réseau est qu’il permet une interaction avec les gens; les marketeurs sont plus près que jamais d’une large population grâce à cette discussion à double sens possible. Il est aisé d’amasser des informations précieuses sur nos clients, leurs besoins et leur appréciation de nos produits/services/marque, ce qui permet de réagir plus vite; concept vital sur le marché de nos jours plus que jamais…

 

Le potentiel des médias sociaux est très élevé; en effet, le Web social offre un bon pouvoir de recommandation, d’interactivité et d’instantanéité. Les médias sociaux ne font que débuter leur ascension dans le domaine du marketing; très bientôt les entreprises n’auront d’autres choix que d’y être présents et attentifs car seuls 14% des consommateurs font confiance à la pub. Les consommateurs commencent de plus en plus à faire savoir aux entreprises ce que celles-ci doivent leur proposer; par exemple, en utilisant des outils tels que Getsatisfaction, Uservoice, etc. Les organisations n’auront d’autres choix que d’être attentifs aux besoins de leurs consommateurs et, grâce au Web social, tout est accessible facilement et instantanément. À partir des tendances déjà présentes dans le milieu, il est possible d’extrapoler et de prévoir quelles pratiques ont de bonnes chances de continuer à exister, à prendre de la popularité ou à décliner, ainsi que toutes nouvelles pratiques qui risquent d’émerger dans le futur.

 

 

1 an :

Premièrement, à court terme, soit dans la prochaine année, les changements seront une continuité des comportements déjà présents. En effet, l’utilisation de Facebook continuera à dominer et la plupart des entreprises qui n’ont pas encore adopté Twitter s’y initieront; Twitter’s scale is one of the reasons for its popularity. L’utilisation de YouTube continuera de prendre une grande place dans les initiatives marketing sur le Web : Lego , Pepsi diète et Mentos, réponse de consommateurs à des marques, vidéos reliés à l’ethnographie, etc. Les blogues seront également une tendance qui continuera d’exister. De plus, nous noterons une expansion considérable du marketing mobile et un début d’utilisation d’outils de géolocalisation et de services de Q&R comme Quora par exemple. Les professionnels formés seront les plus grands utilisateurs; les autres commenceront à s’initier tranquillement et graduellement aux outils 2.0. « D’ici fin 2011, un tiers des achats sera influencé par les communautés en ligne contre 9% en 2008 ».

 

5ans :

Ensuite, à moyen terme, soit d’ici environ cinq ans, les nouveaux venus dans les entreprises seront des individus ayant reçu une formation académique incluant les nouvelles technologies, le Web social sera donc encore plus présent en entreprise. Ces individus, plus compétents et à l’affût des nouvelles tendances technologiques, utiliseront les techniques digitales et interactives de façon plus routinière; ce ne sera plus une option autant que ça l’est aujourd’hui. L’ascension du marketing mobile continuera et atteindra son sommet et l’utilisation de la géolocalisation sera plus présente. L’interactivité sera encore plus accentuée et,  de plus en plus, les technologies seront utilisées par monsieur/madame tout le monde… D’ici 2015, le téléphone mobile sera le support le plus utilisé et les marketeurs pourront en bénéficier, nous vivront dans un monde de plus en plus « cliquable », l’interactivité et la communication seront facilitées; par exemple, il sera courant d’avoir accès à des actions quotidiennes des entreprises, telles qu’un chef présentant le plat du jour de votre resto préféré ou bien avoir accès aux informations d’une propriété à vendre juste en photographiant le building devant lequel vous passez, tout ça grâce à des applications mobiles. La réalité augmentée sera de plus en plus utilisée d’ici 5 ans, prenons comme exemple le Wizup Augmented Reality App For WP7; cette application permet une variété d’options: partager des commentaires, télécharger du contenu varié facilement, reconnaissance de la musique/artiste jouant au poste de radio que vous écoutez, les affiches et « posters » peuvent même être considérés comme magasin virtuel (possibilité de télécharger son contenu, visionner une bande-annonce ou obtenir de l’information (film, chanteur, événement, etc.), partagez rapidement ce que vous aimez (« like it », « share », etc.). En fait, ce type d’application démontre une technologie de reconnaissance performante et peut être considérée comme un outil de recherche du monde réel. Eux-même (Wizup) utilise YouTube comme partie intégrante de leur campagne de marketing. D’ici environ cinq ans, la technologie fera un bond considérable et modifiera l’utilisation que les gens font de leur écrans; les actions marketing pourront largement profiter de cette nouvelle tendance du « Future of Screen Technology ». Les entreprises vont de plus en plus utiliser des méthodes impliquant le client dans leurs actions marketing; un bon exemple est « CheckPoints ». CheckPoints et des partenaires de produits ont créé un programme impliquant le client; celui-ci intégre une expérience de scannage de produits visant les utilisateurs à accumuler des points se transformant en récompenses. Cette méthode combine donc le scannage de codes barres et le marketing mobile. Voici une liste d’applications allant dans la même direction ou les supportant : RedLaser, ScanLife, Stickybits, myShopanion, Shopkick, Foursquare, SCVNGR, CardStar, Gowalla, Facebook Places, etc.

 

Finalement, Within five years, 70 percent of collaboration and communications applications designed on PCs will be modeled after user experience lessons from smartphone collaboration applications.

20 ans :

Finalement, à plus long terme, soit environ 20 ans certains spécialistes envisagent l’utilisation marquée d’avatar et de la réalité virtuelle/augmentée. Les tendances présentes dans les prédictions à court et moyen termes seront toujours présentes mais présenteront des différences. Par exemple, les blogues évolueront et leur popularité risque de diminuer, car déjà il semble y avoir saturation. Cette méthode sera dorénavant trop commune et répandue, les gens finiront par se perdre dans cette marée de blogues; des méthodes plus innovatrices verront certainement jour, quelles méthodes? Seul l’avenir nous le dira. Les capacités technologiques innovent à une telle vitesse qu’il est quasi impossible de se transposer dans 20 ans… L’ère Internet évolue à un rythme jamais vu auparavant dans les autres ères; « after interviewing 24 companies (e.g., Dell, Facebook, Google)…, Owyang says that not a single chief executive officer or product manager he spoke to could confidently predict what the social Web would look like in five years. It’s not surprising, he says, given how fast the landscape has already changed in the last year alone”, alors vous comprendrez que, moi non plus, je n’ai pas la réponse! Je crois par contre que ce sera un mélange d’outils que nous verrons apparaître d’ici les cinq prochaines années, accompagnées d’options 3D, d’une multitude de plateformes interactives Web/Websérie/Webtraining, etc. « Aujourd’hui, la plupart des plateformes et services de médias sociaux disponibles sont anglo-saxonnes. Tandis que d’autres parties du monde développent leur présence en ligne, nous devrions voir de nouveaux outils apparaître, développés autour de processus de pensée culturellement différents », d’ici 20 ans, il y aura vraisemblablement une variété marquée et l’apparition de plusieurs cultures opposées. Le CRM social, pas encore très connu, sera un incontournable dans le futur, et probablement un futur plus rapproché que n’ont le croit. Les solutions qui émergeront « ne se contenteront pas de scanner les médias sociaux, mais en déduiront les décisions à prendre. Il serait logique d’appliquer au monde interne à l’entreprise ce qui se fera dans le cadre du web social. Les plateformes actuelles de médias sociaux d’entreprise commencent d’ailleurs à implémenter des modules de veille, tels que Harvest pour Telligent ou Insight pour Jive ».

 

 

Le web social et les données en temps-réel ne sont pas que des tendances éphémères mais l’avenir du web. Les solutions en temps réel sont révolutionnaires pour les actions marketing entreprises; la diffusion d’informations et la récolte de commentaires et données clients facilement et instantannément ne sont pas à négliger. Ce qui est certain c’est que, « tôt ou tard, les marques devront inclure les consommateurs dans leurs décisions et le Web social est la meilleure façon pour y parvenir, car les « consumers…rely on their peers as they make online decisions, whether or not brands choose to participate.” La naissance du marketing collaboratif fera son apparition; l’usage plus courante d’outils tels que User Voice permettra aux organisations d’écouter et d’agir adéquatement aux feedbacks de leurs clients sociaux. Le web et les médias sociaux vont devenir plus importants que jamais; le transfert des budgets offline vers le digital et les media sociaux va s’amplifier et le « Social Commerce » va remplacer peu à peu l’e-Commerce. Finalement, « les médias sociaux c’est un investissement à moyen et long terme pour des retombées à moyen et long termes aussi. Oui il peut y avoir des raccourcis. On appelle ça de la pub, pas des médias sociaux ». Les organisations devront donc prendre en considération les « Five Eras of the Social Web » pour affronter avec succès l’avenir de la fonction marketing :

· Era of Social Relationships (People connect to others and share)

· Era of Social Functionality (Social networks become like operating system)

· Era of Social Colonization (Every experience can now be social)

· Era of Social Context (Personalized and accurate content)

· Era of Social Commerce (Communities define future products and services)

 

 

 

 

 

Bilan – Activité B

Premièrement, afin de trouver une cause qui intéresserait au moins quelques gens de mon entourage, j’ai fait une recherche sur Facebook afin de voir envers quels genres de groupe mes « amis » portaient un intérêt. Parmi ceux-ci, plusieurs s’intéressaient aux groupes en lien avec les animaux. J’ai donc décidé de m’orienter vers un sujet connexe; je suis à temps partiel en Californie depuis quelques années et il y a là-bas un engouement pour la cause « The Cove », qui vise à protéger les dauphins japonais. J’ai donc décidé d’orienter mon initiative envers cette cause pour ce travail.

Après avoir sélectionné mon sujet, j’ai créé un blogue qui me servirait de plateforme pour parler de cette cause. J’ai créé mon blogue dans WordPress, il se nomme : The Cove : Supportons les dauphins.

Par la suite, j’ai utilisé les plateformes de Twitter et de Facebook pour parler de cette cause et inciter les gens à s’intéresser à celle-ci et, du même coup, visiter mon blogue.

Voici quelques exemples de tweets :

J’ai également publié des messages sur Facebook pour encourager les gens à signer la pétition, et, afin de les inciter  encore plus, j’ai donné le « bon exemple » en la signant moi-même. J’ai également partagé plusieurs vidéos retrouvées sur YouTube et j’ai invité mes « amis » à rejoindre le groupe officiel Facebook de The Cove ainsi que quelques autres groupes sur le sujet,  The Cove_ , TheCove , etc.

D’après les statistiques récoltées sur WordPress, les visites ont augmentées au fil du temps, le premier mois j’ai reçu 52 visites, le 2e mois 62 visites et le 3e mois 74 visites. Par contre, la moyenne journalière était à son top le 1er mois (5 visites par jour en moyenne) et a été constante avec 2 visites moyenne par jour pour les mois suivants.

Les visiteurs provenaient de Facebook, Diigo, Twitter, mon blogue virgini3. wordpress.com , refzip.com et mon profil public sur Netvibes.

Mon profil public Netvibes a été de loin le référent le plus important, entraînant 116 visiteurs sur mon blogue. Par la suite, c’est Diigo qui apparaît en 2e place, loin derrière avec 24, et 11 visiteurs provenant de Facebook.

Selon moi, les principaux facteurs influants ont eu pour effet de  nuire à la visibilité de mon initiative. Premièrement, étant donné que je dois utiliser mon compte Facebook et Twitter pour diverses raisons, il m’arrive souvent de publier des liens, des messages, etc. Puisque je ne veux pas saturer, et « écoeurer », mes « amis », je tente de minimiser les publications non absolument nécessaires. Donc, en résumé, je n’ai pas été aussi active que je l’aurais voulu car je ne veux pas perdre de « followers ». Je savais que cet automne j’aurais à être très active sur ces plateformes afin d’augmenter la visibilité de mon employeur, alors je ne voulais pas faire exprès de saturer mon auditoire. De plus, mes amis qui s’intéressent à la cause parlent pas mal tous anglais à ma connaissance, alors aussitôt qu’ils ont rejoint le groupe officiel The Cove, ils recevaient déjà les nouvelles par celui-ci; mes « posts » étaient  alors redondants, donc nul besoin de visiter mon blogue pour eux…

Je crois que la cause est bonne, mais qu’il y a déjà saturation et qu’il est préférable de diriger les internautes directement sur les plateformes officielles de celle-ci au lieu de faire un blogue additionnel sur le sujet. Par contre, mon initiative visait surtout à atteindre les internautes qui s’intéressent à la cause mais qui ne parlent pas français, car les sites officiels sont tous en anglais ou japonais. Si je poursuivais mon initiative, je devrais trouver un bassin d’internautes intéressés mais qui sont uniquement francophone, donc pour qui le contenu ne serait pas redondant, contrairement à mon public qui était bilingue. Malgré tout, j’ai réussi à obtenir plus de 200 visites sur mon site.

Virginie

Changements engendrés par les technologies 2.0

L’augmentation phénoménale de l’utilisation du Web 2.0, particulièrement les réseaux sociaux, apportent des modifications aux fonctionnements qui existaient depuis belle lurette… En effet, beaucoup d’adaptations sont nécessaires autant du côté individu qu’organisation. C’est du « essais et erreurs », car on ne sait pas nécessairement les actions appropriées à apporter. Il est important de rester à l’affût des nouvelles applications car des changements sont constamment apportés. D’ailleurs, un des aspects important à ne pas négliger est la sécurité et la confidentialité; des options sont parfois modifiées sur des plateformes, entraînant une modification significative de ces importants aspects. C’est à tous et chacun de faire un suivi serré afin de ne pas se laisser prendre au dépourvu. Parlant de changements, Facebook vient tout juste d’annoncer la possibilité de lancer sous peu des options suivant la stratégie de Twitter, une autre preuve que rien n’est coulé dans le ciment avec les nouvelles technologies.

Si l’on s’attarde plus spécifiquement au côté organisationnel, le changement a toujours dû être attendu dans la gestion en entreprise, mais ce principe est encore plus vrai que jamais; maintenant ce n’est plus juste une question de savoir qu’il est possible d’avoir à s’ajuster dans le futur, mais c’est plutôt une question de quand… Les délais sont de plus en plus courts et les adaptations de plus en plus considérables. Les nouveautés technologiques, l’accessibilité, la facilité d’interaction, de partage audio et vidéo, la collaboration, la communication, etc., sont tous des facteurs contribuant.  On est à l’ère où il y a même de véritables polices pour surveiller Facebook; il y a présence d’enquêteurs pour des crimes, abus sexuels,  cas de pédophilie, fugues, etc. Par exemple, saviez-vous que les dirigeants de  « l’Egypte ont mis en place de véri­tables polices sur Facebook, le réseau social qui réunit désor­mais aussi bien les adultes que les plus jeunes, s’apprête à deve­nir plus que jamais un acteur de poids pour dif­fu­ser l’information »(http://fr.readwriteweb.com/2010/09/03/a-la-une/facebook-change-regles-influence/). Dans ce cas-ci, on fait appel à Facebook, mais les plateformes et réseaux disponibles sont nombreux et diversifiés;. Ces derniers présentent tous des avantages et inconvénients et des caractéristiques uniques, rendant parfois la tâche difficile aux utilisateurs,  mais, en même temps, cela offre des opportunités à saisir et de nouvelles avenues à découvrir. L’utilisation de ces technologies peut effectivement être bénéfique autant du côté citoyen que professionnel; tous peuvent y trouver satisfaction.

Virginie

Web 2.0 en entreprise

Pour faire suite au billet Entreprise et Web 2.0? Intéressant si la stratégie est bonne et respectée, de Charles Pauzé, je suis tout à fait d’accord avec ses propos tenus. Je voulais ajouter que, de nos jours, c’est ahurissant le nombre d’entreprises/dirigeants qui veulent bien faire et veulent « faire comme tout le monde » et se lancer dans l’utilisation du « Web 2.0 ». En réalité, beaucoup de ceux-ci ignorent qu’un nombre d’heures considérable doit être consacré à l’entretien de ces divers profils afin d’en tirer avantage. Il ne suffit pas de créer des profils pour bénéficier de l’usage du Web en entreprise, il faut réellement consacrer du temps et de l’énergie à ceux-ci (analyse, recherche, rédaction, recrutement de membres, communication, déploiement de stratégies, etc.)… Il est important d’adopter un comportement interactif afin de bien répondre à nos « clients/fans/amis » et ainsi permettre de bâtir une belle relation viable à long terme. La personne s’occupant de l’aspect communication et marketing interactif doit être passionnée par l’entreprise/marque qu’elle représente afin d’être crédible et naturelle et ne pas être perçue comme trop « pushy ».

Je crois par contre qu’on est sur la bonne voie, il y a quelques années, aucun département de RH/gestionnaire n’aurait voulu payer quelqu’un pour surfer et « jouer » sur des réseaux sociaux à temps plein, maintenant c’est chose courante. En fait, c’est la grande mode… Il reste à voir si les gens vont être capables de bien gérer cette « mode » afin d’en faire une pratique intégrée et efficace à long terme pour soutenir les activités de l’entreprise.

Virginie

L’approche bazar de développement de logiciels: incontournable dans notre réalité?

Pour faire suite au billet de Frédéric sur les approches de développement de logiciels « cathédrale » et « bazar », je suis également d’avis que le modèle bazar continuera de prendre de l’ampleur dans le futur.

Tout d’abord, due à la popularité toujours grandissante de l’Internet et des technologies, il y a de plus en plus de gens compétents et connaisseurs des nouvelles technologies; une bonne proportion de ces individus sont prêts à aider pour obtenir une certaine satisfaction personnelle et/ou une reconnaissance des compétences (s’insère bien dans un CV par exemple).

De  plus, étant donné que de plus en plus d’utilisateurs sont experts, ils savent plus ce dont ils ont besoin, contrairement à par le passé où l’utilisation des technologies était plus nouvelle. Cette réalité fait en sorte que les gens compétents sont prêts, et ce de façon volontaire, à mettre du leur, sans être rémunéré, pour avoir accès à un logiciel qui leur sera utile. Ils sont également fiers de pouvoir partager le fruit de leur savoir avec la population générale.

Finalement, ceux qui ne sont pas en mesure de contribuer au développement sont tout de même enclins à faire croître la popularité de ces logiciels libres en les utilisant. De plus en plus d’utilisateurs prennent connaissance des avantages de migrer de produits propriétaires vers les produits libres; que ce soit pour une économie de coûts (car, bien que les logiciels libres ne soient pas tous gratuits, beaucoup le sont et, ceux qui sont payants, le sont à moindre coûts que les produits propriétaires), un meilleur support technique, les mises à jour gratuites et/ou la compatibilité avec les différentes plateformes.

Cette formule d’entraide, où tous y gagne, semble en effet être appropriée pour continuer d’innover et permettre de trouver des solutions efficaces afin de combler les besoins des utilisateurs, qui changent à vive allure…

Virginie

L’instinct de communauté

Pour ce billet, j’ai été inspiré par le billet La communauté de Mdoumbia. En effet, je trouve que c’est tellement vrai que les individus ont tendance à se rassembler sur la base de divers critères qui les regroupent. J’ai moi-même vécu ce phénomène particulier à l’étranger et j’ai décidé de vous résumer un peu mon expérience personnelle.

Lors d’un long séjour à Los Angeles, en Californie, je me suis retrouvée, croyez-le ou non, avec des Québécois… Tout cela a commencé grâce à Facebook (surprise 🙂 ). J’ai vu qu’il y avait un groupe Québécois en Californie et je l’ai joint, de fil en aiguille, j’ai commencé à discuter avec quelques personnes et, lors d’un événement organisé par ceux-ci, j’ai rejoint officiellement leur association de Québécois à Los Angeles. C’est assez spécial de voir comment on s’associe facilement à notre culture, c’est drôle car, même si on ne se connaît pas, on tisse facilement des liens à l’étranger; j’imagine que c’est dû à la barrière culturelle. Bref, en peu de temps j’ai forgé des amitiés et je fais maintenant parti du comité de cette association et je dois avouer que je n’ai jamais été aussi proche de ma culture que lorsque je suis à l’extérieur du pays! Musique québécoise, épluchette de blés d’inde, cabane à sucre (et oui, avec de la tire sur la neige!) sont toutes été des activités au rendez-vous. Je parle de mon expérience personnelle, mais c’est loin d’être un cas isolé; ce n’est pas pour rien que dans toutes grandes villes il semble y avoir un quartier chinois, une église musulmane, un quartier latino, un quartier de noirs, pour ne nommer que ceux-ci. On dirait que c’est instinctif de se regrouper selon des critères de base. Même dans les plus grandes prisons, les individus forment des clans avec leurs semblables, par exemple, dans plusieurs établissements carcéraux il est impensable pour un mexicain de se tenir avec un noir ou un blanc. Dans les prisons démunies où la nourriture se fait rare, les individus faisant parti de la même « communauté » partageront entre eux mais ne le feront jamais avec des « exclus ». C’est juste pour dire que l’esprit de communauté va loin et est bien ancré dans la société, je ne dis pas par contre que c’est toujours pour le mieux…

Il est bon parfois de sortir des sentiers battus et de se mêler à la différence; c’est souvent dans ces occasions qu’on apprend le plus et que l’on fini par faire preuve de plus d’ouverture d’esprit et de compréhension.

Virginie

Votre réputation n’est qu’à un clic…

Mon billet est en réponse au billet Sa réputation en ligne : un aspect à considérer, de Charles Pauzé. Celui-ci résume bien la réalité de l’importance que prend de plus en plus la réputation en ligne. Je tenais à souligner quelques autres points en lien avec le sujet.

Tel que mentionné par Charles, une grande proportion des recruteurs utilisent le Web, plus particulièrement les réseaux sociaux, afin de découvrir la réputation des candidats. Vous pouvez retrouver une liste des raisons mentionnées par les recruteurs ayant éliminé un candidat suite à une recherche en ligne, dans mon billet Recrutement 2.0 : Votre réputation en ligne est-elle à la hauteur. De plus, l’utilisation d’outils 2.0 afin de surveiller des candidats potentiels (www.123people.fr, www.zoominfo.com , www.samepoint.com, www.whostalkin.com, etc.), peut être problématique car les informations retrouvées par rapport à un individu peuvent être confondues avec d’autres individus portant le même nom… J’ai moi-même effectué le test avec mon nom. Mais, bien que le premier réflexe est de se dire : « ‘coudonc’ va-t-il falloir disparaître complètement de la toile pour être ‘safe’? », ce n’est pas une solution, car vous devez exister sur la toile maintenant; si vous n’y êtes pas, certains employeurs trouvent ça ‘suspect’ et pourraient vous mettre de côté, injuste direz-vous, mais que faire?

En terminant, les recruteurs ne doivent pas se laisser prendre à leur propre jeu. En effet, les candidats aussi sont maintenant en mesure de faire une veille sur l’entreprise afin de voir l’identité numérique par les actions posées par celle-ci, ainsi que ce qui se dit sur elle, bon et mauvais. D’où l’importance de soigner son image 2.0 et de faire en sorte que les recruteurs, ainsi que tout autre employé d’une entreprise, la représente bien. Soigner sa cyberimage est maintenant une nécessité. L’image du recruteur est aussi importante que l’image du candidat, dans un cas comme dans l’autre, la e-réputation pèse fort dans la balance.

Virginie

Recrutement 2.0: Votre réputation en ligne est-elle à la hauteur?

Dans son billet Comment gérer sa réputation personnelle en ligne, Frédéric soulève que « 35% des recruteurs auraient déjà rejeté des candidatures à cause d’informations trouvées sur un site de réseautage social ». En effet,  selon ce que j’ai trouvé en effectuant une recherche sur le recrutement 2.0, des candidats potentiellement très qualifiés pour effectuer un emploi peuvent être disqualifiés prématurément et parfois injustement à cause de leurs actions sur le net. Dans un sondage effectué par Career Builder auprès de Canadiens et Américains, les raisons mentionnées par des recruteurs ayant éliminé un candidat suite à une recherche en ligne comprennent : des photographies inappropriées (55%), être sur le « party »/ consommation d’alcool (36%) (il ne suffit que d’UN party bien arrosé durant lequel un ami prend une photo et la diffuse sur Facebook et le tour est joué… disqualifié!), partage d’information sur un ancien employeur (50%) (qui sommes-nous pour juger? Nous ne connaissons pas les termes de leur entente, peut-être très légitime et approuvé), émission de commentaires discriminatoires (38%) (le sarcasme est difficile à évaluer, peut-être des commentaires destinés à de très bons amis, sans rancune et avec une touche d’humour…), mensonges par rapport aux qualifications (26%) (ce n’est pas parce que vous ne trouvez pas certaines informations en ligne que le candidat a menti, son profil n’est peut-être pas à jour) et, finalement, le manque de compétence en communication (24%). Pour ce dernier point, je ne peux qu’appuyer ; il y a tellement de gens qui s’expriment mal et qui ne portent aucune attention aux fautes, même des professionnels, tels des journalistes font de nombreuses erreurs…

Avoir un comportement exemplaire en ligne est maintenant requis de la part des chercheurs d’emploi, car la majorité de leurs actions sont retraçables. Bien qu’en théorie les recruteurs se doivent de ne considérer que les facteurs en lien direct avec l’emploi, soit les compétences, mais ce n’est pas toujours le cas… Certaines entreprises se basent même sur le nombre « d’amis », de « followers » ou autres contacts pour se faire une idée du candidat; « savoir qui sont vos amis et quel est votre cercle d’influence intéresse les recruteurs » (http://veilletourisme.ca/2010/01/06/le-%C2%ABmix%C2%BB-reseaux-sociaux-employes-et-compagnies-la-tendance-de-l%E2%80%99heure/). Par contre, certains individus « collectionnent » les contacts, ce qui ne veut pas nécessairement dire qu’ils les connaissent, ni que ceux-ci les recommandent… Je trouve désolant qu’une personne ayant un réseau virtuel plus restreint puisse être éliminée avant même d’avoir pu faire ses preuves en tant que personne et employé.  Les recruteurs devront être plus prudents, car « la loi contre la discrimination et pour l’égalité des chances fixe très bien les règles, et un recruteur ne doit baser son choix que sur des critères en lien avec le poste en question » (http://www.atelier.fr/juridique/10/24082009/recrutement-reseaux-sociaux-cadre-juridique-lois-candidats-38609-.html)

Virginie

En réponse au billet Facebook: De tout même des amis?

Mon présent billet est en réponse au billet Facebook : De tout même des amis? de David Morin. Je dois dire que je suis pas mal d’accord avec ce qu’il raconte dans son billet. Pour moi, Facebook est également un moyen de communiquer avec mes proches et de garder facilement le contact avec des amis/connaissances que je n’oserais pas appeler. Je me sers également de plus en plus du réseau pour suivre des compagnies et des groupes d’intérêts;  par exemple, j’ai déjà décroché un entretien en suivant un groupe qui s’intéresse au monde de la pub et des communications. De plus, mon dernier stage à l’étranger a été obtenu grâce à cette plateforme. Donc, dans mon cas, je dois dire que je ne me passerais plus de Facebook, par contre, je dois dire que je « poste » de moins en moins de trucs mais que j’observe beaucoup ce que les autres « postent ». Plutôt que d’écrire directement sur le « wall » (à part pour des trucs futils et pour montrer mon intérêt « like »), je communique désormais régulièrement via le service de courriel Facebook, comme ça c’est simple mais ce n’est pas tout le monde qui peut voir ce que j’écris à telle ou telle personne.

Je dois par contre avouer que, contrairement à David, je ne prends plus plaisir à partager mes photos personnelles, ce qui a même déjà causé friction dans ma dernière relation; monsieur était insécure et ne comprenait pas pourquoi je ne mettais pas des photos de lui sur mon profil(j’en avais une ou deux mais ce n’était pas assez pour lui)… À mes débuts sur la plateforme, j’ « uploadais » de nouveaux albums assez régulièrement, mais, ça n’a pas été long que j’ai cessé pour ne modifier que ma photo de profil une fois de temps en temps. J’ai cessé graduellement car ça m’inquiète de savoir que n’importe qui pourrait enregistrer mes photos, les modifier et les transmettre. Paranoïaque? Peut-être. N’importe que, plusieurs de mes « amis » gagneraient à être un peu plus « paranoïaque ». Je trouve que c’est assez spécial et même inquiétant de voir que certains n’ont aucune censure… Certains semblent oublier que ce n’est pas juste leur meilleur(e) copin(e) qui verra leurs photos… Bref, je suis d’avis qu’il vaut mieux se la jouer « safe ».

Bien que je trouve Facebook très pratique et utile, je trouve aussi que le réseau peut consommer facilement de notre temps si on n’est pas vigilant; suis-je la seule qui, lorsqu’elle voit un ami taggé dans une photo, fait le tour des 128 photos d’un album provenant d’un total étranger? Même si, finalement, il n’y a que deux photos de votre ami?!? Je me dis toujours que je n’ai pas rapport mais je continue à le faire! Une autre chose que je n’aime pas sur le réseau; depuis quelques semaines, je reçois des demandes de gens inconnus et je trouve ça louche. Ce qui me tanne également sont mes « amis » qui sont plus qu’adepte de Farmville, des petits tests aux conclusions douteuses et autres applications qui ne font que remplir votre mur de trucs inutiles et encombrants; vos cochons, pis vos clous, pis vos étoiles, votre horoscope du biscuit de malheur, vos kiwi coquins malins, etc. je n’en ai rien à cirer sérieusement… Ironiquement, ces personnes qui m’agressent le plus avec leurs « posts » ne sont pas vraiment des amis mais plutôt des personnes que je me suis sentie obligée d’ajouter… J’ai trouvé une solution dernièrement, j’ai découvert l’option de cacher les « posts » d’une personne et pour moi ça s’avère très pratique; mes « amis » peuvent veiller à leurs hobbies comme bon leur semble sans que je n’ai à endurer les « posts ».

Bien que la plateforme présente des pours et des contres et, même si certains craignaient que sa popularité fulgurante soit éphémère, selon moi, Facebook est là pour rester. Il n’y a pas une journée sans que je ne vois du nouveau contenu concernant Facebook, que ce soit dans un billet sur un blog, un bulletin par courriel, sur Twitter et, même, dans la presse papier traditionnelle.

Petite question en terminant; devrait-on supprimer un ex sur notre Facebook? Ce n’est jamais bien plaisant, par exemple, de voir les photos d’une nouvelle relation ou les commentaires émis sur une nouvelle flamme, mais, en même temps, on est un peu curieux et voyeur (du moins, je l’avoue, je le suis)…

Virginie